lundi 26 mars 2007

Chapitre 2 : la Marche




Chapitre 2 : La Marche
De Nata, nous avons marche vers Gweta, en loupant la visite des « Pans », immenses étendues de sel ou rien ne pousse.
Sur la route, les températures frisent parfois les 50 degrés. Evidemment, nous sommes juste au nord du Kalahari, le désert le plus chaud du monde, alors on transpire.
Dans le village de Gweta, Alice, d’origine congolaise, nous ouvre sa petite maison et son grand coeur. Merci Alice !
De la, nous trouvons un chauffeur, Mickael, qui a accepte (moyennant finances) de nous assister pour la traversée du Makgadikadi Park. 100 km a faire sans village, donc sans eau et avec tout ce que peux contenir un parc botswanais en petites bébêtes. La voiture nous a suivi, transportant eau, sacs et prévenant d’éventuels dangers (mouais). Le risque est minime mais réel. En journée, normalement, tous les méchants dorment. Alors, on s’est dit qu’on avait peu de chances de voir bouger dans les fourres. Le petit problème et pas des moindres : Mickael nous lâche en beau milieu du bush (l’enfoire !). Officiellement, un problème mécanique pas évident du tout ; officieusement, nous savons très bien qu’il avait trop chaud dans sa petite voiture rouge. Donc, nous devons parcourir pas moins de 40 km jusqu’au village suivant Moremoato, en arretant les camions de passage pour l’eau et en priant très fort...
Bon, n’exagérons pas, malgré ce que les gens disent, les chances d’attaque étaient infimes, nous n’avons vus que des autruches ; nous sommes déçus aussi, parce que ce n’est pas la première fois que nous voyons des blacks africains qui n’ont pas le sens des responsabilités...
Dans les villages, nous remarquons la jolie politique du gouvernement botswanais pour le logement de ses fonctionnaires : maisons individuelles grillagées, système de récupération de pluie, panneaux photovoltaïques pour une autonomie d’énergie. Il suffit d’y penser, d’avoir un peu de sous et de s’adapter a son environnement.
300 km après Nata, nous atteignons enfin Maun, ou Sophie nous attendait. C’est Julien, qui écrit pour le « petit Futé » et autres projets avec les animaux (désolé pour le résumé Julien) qui nous donne son contact. Sophie, jeune Lyonnaise expatriée, est une passionnée des éléphants. Elle a comme « vouée sa vie » a ce fantastique pachyderme et travaille pour « Living with the Elephants ». L’association effectue un travail d’education auprès des scolaires botswanais sur la relation homme-elephant.
Nous sommes accueillis chez elle, une maison perdue dans le bush. Parfait pour savourer un doux repos. A Maun, tout le monde se connaît car les gens d’ici font du tourisme-business, aussi tout ce petit monde nous connaît, car sans le savoir nous avons eu 2 articles dans le canard local : « le Ngami Times ».

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