samedi 24 février 2007

Episode 7 : Botswana - Francistown, 1265 km



Dans le dernier épisode, Virginie et Géraud étaient entre les mains du terrible boucher Sean-le-Sanguinaire dans son antre de Bulawayo (avec une super piscine...).
Nous allons savoir ce qui leur est arrivé dans les dernières aventures de...
ULTIME RENCONTRE AVEC LA PLANETE TERRE !!!!! tin-tin-tin

Bon, plus sérieusement. Sean, c’est un fou. Il aime les femmes, l’argent, les voitures, les gros flingues, l’alcool, le langage ultra vulgaire... Des saints et des anges nous ont aidés sur le chemin mais jamais comme ce diable qui a un cœur énorme, capable de traverser des continents pour aider un pote.
La route jusqu’ a la frontière est terriblement chaude. Insolation, fièvre de tique (merci Michto), nous arrivons parfois á bout de force á l étape prévue. Grace aux conseils de Sean et Peter, son père, notre parcours ressemble a un voyage organisé avec des blancs qui se passent le relais et se font un plaisir de dresser la table ou le braai pour nous. Nous dormons chez les frères Steven et Clive Ellerman qui ont une grosse ferme en vache laitière (70 Holstein et 3 jersiaises) et en poulets chair (environ 3000). En l’occurrence, le prix du lait est tellement fluctuant que ce n est plus du tout rentable au Zimbabwe. Ils ont transformé la plupart de leur 3000 ha en réserve pour les animaux (c'est assez rare pour le souligner... d habitude, c'est l'inverse). Ils nous fait faire la découverte en jeep ou l'on a aperçu Kudu et Cebros - cherchez pas... des trucs qui ressemblent a des antilopes.
Nous arrivons au Botswana après moultes complications frontérales (et oui encore). Cette fois-ci, c'est pour Michto que les problèmes se posent. Nous faisons l'impossible pour le faire passer légalement, y compris prendre une journée pour faire l'aller-retour jusqu'a Francistown, pour entendre un véto nous dire :"'Vous comprenez, c'est la procédure"
Notre ami ne passera pas la frontière. Snif !!!
On s'était attaché a cette gueule de manouche ! Par chance pour lui, nous le cédons a salomon, vétérinaire á la frontière zimbabwéenne (Pourvu qu’il trouve les ânesses dont il a tant rêvées et pour lequel il nous a fait courir, le bougre !)
Nous apprenons la patience africaine. Ne plus s'énerver lorsqu'un autochtone nous indique un village a dix kilomètres près ou une route plus qu'approximative, nous perdant dans le bush ou face a une administration endormie et incompétente. Il faut garder son sang-froid comme nous le fait comprendre Salva, un bicycle espagnol qui est resté 13 jours a la frontière angolaise pour un visa. Celui-ci est parti pour pédaler entre 3 et 5 ans autour du monde. Chapeau bas !
Le Botswana, c'est très différent. Déjà, y'a des poubelles. Tout est clean et carré. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle la Suisse africaine (ne pas confondre avec le Swaziland). Un territoire grand comme la France avec 1 million d'habitants et des mines débordantes de minerais. Cela n'empêche pas un taux très élevé de séropo : plus de 60% des adultes (un des plus élevés d'Afrique)... chose qu'ils mettent moins en avant.
Autrement, c'est un désert semi-aride, avec presque rien comme culture. Des terres presque exclusivement destinées a l'élevage.
Nous avons oui dire qu'une vague de chaleur arrivait. Ca va être chaud !!!!

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