samedi 24 février 2007

On the road again...


Virginie :

Tous les jours, on me pose la question complètement incrédules :
"Mais pourquoi vous marchez ?"
La réponse est à chaque fois différente : « pour découvrir l’Afrique autrement, pour aller a la rencontre de l’autre, pour voir, connaître l’agriculture mais je crois que nous n’avons pas toutes les réponses. Le chemin nous fait. Nous le découvrons plus spirituel, plus humain, plus stomacal aussi… toujours a désirer un bout de chocolat ou autre !
C’est pour tout ça que je marche et plus encore : pour l’inconnu - pour toutes les surprises que le chemin peut nous apporter, bonnes ou mauvaises. Qu’est ce que je ressens alors ?Une grande peur, puis une énorme sensation de liberté devant l’espace et parce que rien ou presque ne nous retient.
Lorsque je marche, mes pensées vagabondent du tout au rien : des questions les plus éminemment politiques aux détails les plus futiles : « tu me coiffes à midi, doudou ? ». En silence souvent, a répondre aux questions parfois, a discuter gaiement ou ronchonner après mon compagnon tête en l’air… Longue, belle est la route, parsemée d’embûches sans quoi ce serait beaucoup moins drôle !

Géraud :
Virginie : « Tu n’te demandes pas pourquoi tu marches ? »
Géraud : « Si. »
Virginie : « Ah bon »
Sur la route, on peut assister a des demis-conversations. La fatigue, la route interminable, la tête perdue dans les pensées achèvent les fins de phrase. Lorsque je marche, il m’arrive de m’évader : marchant avec la compagnie de l’anneau dans les terres du milieu, ou me projetant dans ma ferme, je pense a ceux qui sont en France, a qu’est-ce qu’on mange ?Il m’arrive de faire le vide. Méditer. Marcher. Juste observer les paysages, mes sensations. Il faudrait que j’arrive à savourer l’instant présent car finalement le but importe peu ; seul le chemin est important - Oui, le but de la vie ne serait-il pas ici et maintenant ?

Michto l’evade (Michto’s song)
Ho ! Ho ! Michto aime prendre le large,
Et faire tourner ses maitres en barges,
Il chipe les mais puis il rigole,
On ne peut l’arreter lorsqu’il decolle
Il pisse sur la corde pour nous faire chier,
C est un galopin, c est un ane bate,
Il braie, il braie, et pendant la nuit,
Tu nous les casses, Michto, ca suffit !
Il saute la barriere pour retrouver les filles,
C est un chaud-lapin, c'est un joyeux drille,
Vas-y copain, vas-y cour l’evade,
On t’aime bien meme si on doit te botter !

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